Editorial
Maintenons le cap !
Le « Cap vers l’entreprise inclusive » -engagement national signé en 2018- a engagé une dynamique que les Entreprises Adaptées ont su saisir : aujourd’hui plus de 430 structures sont engagées dans les expérimentations, les CDD Tremplin ou les EATT. Le nombre de salariés dans nos entreprises est en croissance et les postes à pourvoir en Entreprises Adaptées restent nombreux malgré une crise sanitaire longue et intense.
Sur cette période ? Le budget de l’État a été au rendez-vous en confirmant les engagements prévus dans le « Cap vers l’entreprise inclusive » : aides au poste socles, aides pour les expérimentations, Fonds d’Accompagnement à la Transformation des Entreprises Adaptées (FATEA), PIC EA. Ces engagements ont permis aux structures de passer plus sereinement la crise et de construire des nouveaux projets de développement.
Cette rentrée doit pouvoir définitivement ancrer l’ambition consacrée aux Entreprises Adaptées. Leur modèle est vertueux, comme l’a confirmé l’étude KPMG sur le retour sur investissement pour la puissance publique dans les Entreprises Adaptées, et le gain social engendré par chaque remise à l’emploi d’une personne en situation de handicap est conséquent. Et pourtant, dans le même temps, même si la situation est sur une tendance positive, le chômage des personnes en situation de handicap reste deux fois plus élevé que pour le reste de la population et surtout la durée d’inactivité est beaucoup plus longue. Les Entreprises Adaptées doivent donc être soutenues dans leur dynamique de créations d’emploi.
Si nous voulons proposer une solution durable, dans une période où la situation de l’emploi s’améliore et que les personnes les plus fragiles et les plus éloignées peuvent bénéficier d’un retour à l’activité, l’effort ne doit pas s’estomper : un soutien des « emplois socles », un soutien à la formation professionnelle plus facilement mobilisable que le PIC EA, un maintien de la dynamique des expérimentations (dont les premiers effets sont intéressants et sont à confirmer) en y apportant quelques ajustements pour renforcer leur modèle et encourager la dynamique qui sont nécessaires.
Aujourd’hui, deux autres sujets majeurs sont également capitaux pour les Entreprises Adaptées : la recherche de solutions innovantes pour limiter la dérive des coûts sociaux liés à l’emploi des personnes en situation de handicap, ainsi que le soutien à l’investissement dans nos structures et notamment la nécessité de compenser les surcoûts liés à l’emploi majoritaire de personnes en situation de handicap.
Cette année, le comité d’évaluation de la réforme des Entreprises Adaptées va produire son rapport, la Cour des comptes publiera le sien en fin d’année. Au-delà de la conclusion de ces études, nous sommes tous convaincus que l’ambition doit être au rendez-vous, dès aujourd’hui, pour permettre de continuer la dynamique de développement de l’emploi au sein des Entreprises Adaptées, ainsi que l’accompagnement à la transformation et au renforcement de nos structures. C’est ce que l’UNEA porte depuis cet été et continuera à porter dans les jours qui viennent dans les entretiens que nous avons avec les membres du gouvernement et les parlementaires.
Bien sûr, nous n’oublions pas les autres enjeux de cette rentrée qui impactent également l’ensemble des entreprises : les difficultés de recrutement, l’impact de l’inflation, les difficultés d’approvisionnement, le pouvoir d’achat de nos collaborateurs, la sobriété énergétique, le développement économique…. Les Entreprises Adaptées seront toutes impactées par ces sujets.
Dans un contexte incertain, soyons optimistes, nos entreprises démontrent un savoir inclusif depuis plusieurs décennies maintenant.
Sur cette période ? Le budget de l’État a été au rendez-vous en confirmant les engagements prévus dans le « Cap vers l’entreprise inclusive » : aides au poste socles, aides pour les expérimentations, Fonds d’Accompagnement à la Transformation des Entreprises Adaptées (FATEA), PIC EA. Ces engagements ont permis aux structures de passer plus sereinement la crise et de construire des nouveaux projets de développement.
Cette rentrée doit pouvoir définitivement ancrer l’ambition consacrée aux Entreprises Adaptées. Leur modèle est vertueux, comme l’a confirmé l’étude KPMG sur le retour sur investissement pour la puissance publique dans les Entreprises Adaptées, et le gain social engendré par chaque remise à l’emploi d’une personne en situation de handicap est conséquent. Et pourtant, dans le même temps, même si la situation est sur une tendance positive, le chômage des personnes en situation de handicap reste deux fois plus élevé que pour le reste de la population et surtout la durée d’inactivité est beaucoup plus longue. Les Entreprises Adaptées doivent donc être soutenues dans leur dynamique de créations d’emploi.
Si nous voulons proposer une solution durable, dans une période où la situation de l’emploi s’améliore et que les personnes les plus fragiles et les plus éloignées peuvent bénéficier d’un retour à l’activité, l’effort ne doit pas s’estomper : un soutien des « emplois socles », un soutien à la formation professionnelle plus facilement mobilisable que le PIC EA, un maintien de la dynamique des expérimentations (dont les premiers effets sont intéressants et sont à confirmer) en y apportant quelques ajustements pour renforcer leur modèle et encourager la dynamique qui sont nécessaires.
Aujourd’hui, deux autres sujets majeurs sont également capitaux pour les Entreprises Adaptées : la recherche de solutions innovantes pour limiter la dérive des coûts sociaux liés à l’emploi des personnes en situation de handicap, ainsi que le soutien à l’investissement dans nos structures et notamment la nécessité de compenser les surcoûts liés à l’emploi majoritaire de personnes en situation de handicap.
Cette année, le comité d’évaluation de la réforme des Entreprises Adaptées va produire son rapport, la Cour des comptes publiera le sien en fin d’année. Au-delà de la conclusion de ces études, nous sommes tous convaincus que l’ambition doit être au rendez-vous, dès aujourd’hui, pour permettre de continuer la dynamique de développement de l’emploi au sein des Entreprises Adaptées, ainsi que l’accompagnement à la transformation et au renforcement de nos structures. C’est ce que l’UNEA porte depuis cet été et continuera à porter dans les jours qui viennent dans les entretiens que nous avons avec les membres du gouvernement et les parlementaires.
Bien sûr, nous n’oublions pas les autres enjeux de cette rentrée qui impactent également l’ensemble des entreprises : les difficultés de recrutement, l’impact de l’inflation, les difficultés d’approvisionnement, le pouvoir d’achat de nos collaborateurs, la sobriété énergétique, le développement économique…. Les Entreprises Adaptées seront toutes impactées par ces sujets.
Dans un contexte incertain, soyons optimistes, nos entreprises démontrent un savoir inclusif depuis plusieurs décennies maintenant.
L’objectif de plein emploi et de réindustrialisation des territoires ne pourra se faire sans nous et sans notre savoir-faire. Nous avons cette capacité inspirante à remettre dans une dynamique de parcours, les plus fragiles et les plus éloignés du marché du travail. Soyons convaincus de notre utilité face aux défis de demain.
Notre modèle permettra de construire cette économie inclusive que nous souhaitons tous et nous consacrons, en cette rentrée, toute l’énergie nécessaire pour convaincre nos décideurs d’accompagner la dynamique économique et la dynamique d’emploi dans les Entreprises Adaptées.